La légende de Saint-Cado le Sage
Saint-Cado, fils du roi de Glamorgan et de Gladuse, soeur de saint Ninnoc,
fonde le monastère de Lancarvan au Pays de Galles. C'est au retour d'un
pèlerinage à Rome au VIème siècle que, chassé
de son pays par les Saxons, il vient s'installer en Bretagne sur un îlot
de la rivière d'Etel.
Selon la légende, il commence par "purger l'île envahie par
les serpents à l'aide de prières" et pour la rendre accessible
aux nombreux fidèles qui viennent l'écouter, il entreprend de
construire une chaussée menacée sans arrêt par la mer. Saint-Cado,
découragé, accepte alors l'aide du diable qui lui propose de reconstruire
le pont en une nuit à condition de lui donner le premier être vivant
à passer dessus. Saint-Cado sort le lendemain matin de son ermitage et
laisse s'échapper de son manteau un chat qui traverse le pont. Satan
(le Dragon ou le serpent), trompé, veut démolir son ouvrage. Saint-Cado
se précipite sur lui pour l'en empêcher mais son pied glisse sur
le rocher en laissant une marque. Depuis, une croix a été plantée
sur ce rocher situé devant la jetée. Quelques années plus
tard, le Saint rentre dans son pays pour continuer sa mission évangélique.
Nommé évêque de Benaven, il meurt percé par la lance
d'un soldat saxon et fait martyr en 490. Certains situent Benaven en Italie
et d'autres en Grande-Bretagne.
Un monastère est fondé en 1089 sur les ruines de l'ermitage de
Saint-Cado par les bénédictins qui resteront dans l'île
jusqu'à la Révolution. Dès le Moyen Âge, la chapelle
de Saint-Cado devient un lieu de pèlerinage très recherché.
Dans l'imagerie populaire, Saint-Cado est représenté chassant
les serpents ou en évêque, le corps percé d'une lance, ou
encore traversant le pont avec le diable.
Source : viaouest.com
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Les recherches
Intriguant les étymologistes, des chercheurs se sont efforcés
de trouver une explication à ce toponyme étrange.
BELZ serait en fait une déformation de BEL, désignant chez les
Celtes, le dieu des dieux, le Grand dieu solaire.
Source : http://religion.mrugala.net/Celte/index.html
L'archéologue anglais, le Docteur John Bathurot Deane, voit dans les
mégalithes qui couvrent le sud du Morbihan, les vestiges d'un immense
"Dracontium" ou temple du Dragon, dont les deux pôles furent
Locmariaquer (chef lieu du pays) et Belz (métropole religieuse).
Ce chercheur s'appuie sur le nom même de Belz pour admettre que nos lointains ancêtres
vouaient un culte à Boal ou Bel. Il en trouve une preuve dans le fait
qu'un prêtre se dit en breton Beleg ; c'est peut-être, souligne
t'il, le Balack des écritures, signifiant Bel-Ack c'est à dire
Bel le Dragon (cf La légende de Saint Cado).
Le britannique en est venu à définir la commune de Belz comme
étant le principal oracle du dieu Bel, le centre du culte. Les deux mots
lui semblant bien près l'un de l'autre, Bel ayant donné en latin
Belus, lequel se serait contracté en Beels puis Bels s'écrivant
maintenant Belz.
Source : Extrait de A. LE GUEN sur le site Internet de l'Association
" Les Amis de Saint-Cado ", suite de l'extrait > http://saint.cado.free.fr/belz.htm
De Bel-Ack à Belzacq n'ayant qu'un pas, ce dernier pourrait alors signifier :
"LE FIDELE DU CULTE DU DRAGON"...
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